Catherine Baker
Bien des philanthropes, depuis la création de la prison, luttent pour une amélioration du sort des détenus. C’est d’ailleurs la moindre des choses. On peut indéfiniment réformer et reformer ainsi la prison.
On peut aussi vouloir son abolition, sa suppression pure et simple. Comme on a supprimé les tortures de l’arsenal pénal.
Elle est un supplice, au même titre que la goutte d’eau sur le crâne et tous les supplices qui visent l’énervement.
Elle repose sur l’idée qu’elle doit être dégradante et humiliante : au sens le plus littéral du terme, elle se veut une peine infamante.
Les modernes, malgré les concessions au populisme d’aujourd'hui sur le « tout sécuritaire », s’accordent à la trouver archaïque. Mais on peut s’attendre à ce qu’elle soit remplacée par quelque chose de pire.
C’est pourquoi la question essentielle n’est pas celle du comment, mais du pourquoi.
Pourquoi punir ? Pourquoi faudrait-il punir ?
Ce livre est paru en 2004, réédité en 2014.
ISBN 2-912631-11-4 puis 978-2-912631-11-4
192 p. de format A6
prix de vente public : 8 euros
L’autrice à créé un site pour en discuter, qui d’une part met à disposition une version abrégée du livre à télécharger, et d’autre part un forum de débat sur la question
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